[Max] À chaque jour son lot de surprises

Depuis le passage du col de Jericho, la géographie a évolué. De grands conifères forment des forêts de plus en plus vastes et les collines font place aux montagnes abruptes. Les fermes se raréfient, on a le sentiment que les colons avaient peu d’intérêt pour ces zones de montagnes et c’est tant mieux pour nous car, par ici les routes sont très peu fréquentées.

Fin d’étape à Manapouri aux pieds des sommets que nous apercevions depuis plusieurs dizaines de kilomètres. Le bivouac au bord du lac face aux impressionnantes forêts primaires de Fiordland est sans doute l’un des plus beaux du voyage. Clou du spectacle : l’atterrissage d’un hydravion juste devant la fenêtre de la chambre.

Chaque jour, les locaux croisés en chemin sont fort sympathiques. Ce soir, après ma douche dans le lac, une dame vient nous proposer des biscuits, un petit geste de bienvenue après cette toilette à l’eau froide. On se souvient aussi de la fermière de Waimatuku qui nous a fièrement présenté son élevage de veaux après nous avoir ravitaillé en eau, et puis le garagiste d’Orawia qui nous lance un « Hi, Good luck! » en passant devant son atelier.

Il y a aussi des choses moins agréables comme les deux abricots que nous cultivons sous les fesses et qui ont du mal à murir ! Le cuissard n’y fait rien, sûrement un passage obligatoire pour devenir cycliste au long court.

Max

Comments are closed.