LE PROJET

Bref historique

1977/78 – Paul Caffyn (NZ): première personne à faire le tour de l’Île du Sud en 76 jours pagayés avec une équipe de soutien à terre. Paul fit des pauses de parfois 2 semaines. Plusieurs dessalages à noter.

1991—Bevan Walker (NZ) réalisa un tour par étapes autour de de l’ïle du Sud et en partie seul – Il passa le secteur de Fiordland en un temps record de 13,5 jours accompagné de Craig Hornblow.

1995/96 – Brian Roberts (USA) effectua la première circumnavigation en solo, commençant et terminant à Picton en 86 jours.

1999/2000 – Chris Duff (USA) réalisa une circumnavigation en solo, commençant et terminant à Picton. Chris dessala une douzaine de fois aux atterrissages et dut réparer son bateau très sérieusement endommagé après s’être fait récupérer par un hélicoptère.

2005/2008 – Simon Meek  (NZ) – effectua un tour solo par étapes étalé sur plusieurs années.

2007/2010 – Max Grant et sa fille Mélanie (NZ) – 81 jours pagayés – 2750 km en plusieurs séjours et en kayak polyéthylène.

2007/08 – Freya Hoffmeister (Allemagne) – 70 jours en solo dont 48 pagayés.

2007/08 – Barbro Lindman (Suède) –  94 jours en solo.

2008 – Justine Curgenven et Barry Shaw (GB) – 67 jours dont 47 pagayés.

2010/11 – Tim Taylor (NZ) – Tour de la totalité de la Nouvelle Zélande ( 5500 km) en 15 mois en kayak polyéthylène.

2012 – Tara Mulvany (NZ) – Tour hivernal en 5 mois.

2014/15 – Fiona Weatherall et James Corfe (UK) : tour de l’Île du Sud en 78 jours.

2015/16 –  Lynn Paterson (NZ) – Tour de la totalité de la Nouvelle Zélande en 14 mois avec une équipe de soutien à terre.

Notre préparation

Ecosse

En nous basant sur les statistiques des précédentes expéditions, nous nous attendons à une durée minimum de 48 jours pagayés et 22 jours  “off” avec des moyennes journalières de 50 km pour les jours pagayés et 36 km sur la totalité du séjour. Au total se sont 2400 km / 1296 milles nautiques qui seront parcourus.
Nous naviguons tous 12 mois par an à raison de 3 séances minimum pas semaine. Nous nous réunirons à l’automne 2019 pour un stage sur la côte atlantique pour parfaire nos techniques d’embarquement et débarquement dans les déferlantes.

L’ambiance

Aux vues des précédentes expéditions, nous nous attendons à des vents parfois contraires et du courant de face sur la côte Est, à des houles de 2 à 4 mètres et des coups de vents soudains allant jusqu’à 50 Nds sur la côte ouest. Le sud de l’île se situe dans la zone des quarantièmes rugissants avec une météo très changeante, de fortes pluies et des vents jusqu’à 50 Nds. Ne pouvant débarquer n’importe où du fait des déferlantes, il nous faudra effectuer des étapes de parfois 40 milles et composer en permanence avec les marées; les prévisions météo journalières seront de toute première importance. Naviguant en autonomie, la gestion de nos vivres sera délicate spécialement sur la côte ouest où il est fréquent de rester à terre de nombreux jours du fait d’une mauvaise météo.

Nos motivations

Outre l’envie d’aller rendre visite à “nos voisins du dessous”, nos motivations profondes se résument en quelques mots : immersion en pleine nature et dépassement de soi. Aucun déficit narcissique à combler. Notre recherche de mécènes ne s’accompagne d’aucun message quelconque. Pas d’alibi scientifique, éducatif ou écologique mais une envie de flirter avec nos limites physiques et mentales, tester nos facultés d’adaptation aux situations les plus inconfortables. Nous ne cachons pas que nous partons avant tout pour nous faire plaisir, ce qui est la motivation première de tout expéditionnaire et nous sommes conscients qu’en traversant la moitié du globe en avion, notre bilan carbone sera malheureusement débiteur pour quelques années.